ULVER – Childhood’s End
http://www.myspace.com/ulver1
label : Kscope
Norvège (Oslo)
Track List :
1- Bracelets Of Fingers (04 :12)
2- Everybody’s Been Burned
3- The trap (02 :34)
4- In The Past (02 :55)
5- Today (03 :22)
6- Can You Travel In The Dark Alone ? (04 :03)
7- I Had Too Much To Dream Last Night (02 :55)
8- Street Song (05 :15)
9- 66-5-4-3-2-1 (03 :24)
10- Dark In The Bark (04 :02)
11- Magic Hollow (03 :17)
12- Soon There’ll Be Thunder (02 :28)
13- Velvet Sunsets (02 :45)
14- Lament Of The Astral Cowboy (02 :15)
15- I Can See The Light (03 :13)
16- Where Is Yesterday (04 :00)
Line-up :
Garm (Kristoffer Rygg) : Voice, Programming
Tore Ylwizaker : synhtesizers, Piano, Bass, Programming
Jorn H. Svaeren : Words, Artistic direction
Daniel O’Sullivan : Guitars, Bass, Keyboards
11ème album ( !) pour Ce groupe Norvégien (initié en 1993), à
forte obédience black métal folk, pour commencer, à la trajectoire
particulièrement évolutive (électro, ambient, trip-hop, atmosphérique,
B.O, néoclassique, art rock…), dont la galette ici présent se fait une
fois de plus l’illustration. La pochette fait écho à cette petite
fille, fin 60, nue, couverte de napalm, visage déformé de peur et de
souffrance(Viet Nam ou Cambodge)…On pense évidemment à
Hendrix ; déluges de bombes et autres piqués mortels
d’avions en flamme évoqués par sa guitare…Le psychédélisme explosait
(lui aussi) la pop et le rock, exprimant jusqu’au paroxysme comment la
musique pouvait devenir le fruit d’un engagement, d’une révolte, d’une
pensée, d’une libération spirituelle, et laissant la porte ouverte au
progressif, par la même occasion…
Ulver, a décidé de rendre hommage à ce psychédélisme là, avec cet album
de covers uniquement. A l’honneur : Pretty Things, The Byrds,
Jefferson Airplane, 13th Floor Elevator, The Troggs, Electric Prunes,
comme une invite presque exhaustive à se plonger dans la genèse du
genre (ne manque que le Pink Floyd, finalement !)…De plus,avec un
tel plateau, on ne pourra que saliver, tant la réputation d’ULVER en
matière de studio (ils n’ont joué que très rarement en public)n’est
plus à refaire, super laborantins et alchimistes du son qu’ils sont (du
moins je l’ai lu un peu partout !).
Et ben…pourtant…Grosse, mais alors GROOSSSE déception!...Je
m’explique : côté interprétation, et choix des morceaux, c’est un
vrai bonheur, conférant à « Childhodd’s End » une cohérence
totale, on jurerait même que tout ce matériel provient du même groupe,
l’année dernière ! C’est dire !
L’énorme MAIS qui va suivre va vous éclairer sur ma déception : en
fait, le mixage y est é-pou-van-table !!! Je n’en croyais même pas
mes oreilles : j’ai tenté de brancher et débrancher mon casque à
plusieurs reprises, tant j’étais persuadé que le problème venait de mon
lecteur MP3, mes earphones, ou mon propre PC ! Que nenni,
cet album est bel et bien noyé par un effet de réverbération
in-su-por-table (!), de la première à la dernière note, ne laissant la
chance qu’au chant et aux guitares folk (fort belles)…Tout le reste y
est littéralement écrabouillé par un flou gigantesque, donnant
l’impression que les autres zicos (basse, batterie, soli de guitare, et
claviers) jouent tout au fond de l’église, alors que les deux premiers
sont restés sur les marches, dehors!!! J’vous jure ! Alors :
cruelle erreur invérifiée au moment du mixage final ? Ou du
mastering ? Il doit bien y avoir une expliquation à ça…
Bon, pour rester fairplay, au fur et à mesure des écoutes, on oublie un
peu ce défaut, et on se penche un peu plus aisément sur les
compositions (vraiment bonnes, je le redis), mais du coup, je ne
parviens pas à envisager ce disque autrement qu’en fond sonore, pour un
soir entre potes. C’est déjà bien vous me direz, mais quand
même !!! Eh, les gars d’ULVER, je m’adresse à vous là : tout
est très bien joué mais j’ai dû BEAUCOUP souffrir en vous écoutant,
d’autant que je n’ai pas cessé d’imaginer ce que cet album aurait pu
devenir avec un mixage plus propre : une bombe !... Quelle
frustration, quel gâchis !!!! Alors je vous en supplie, faites
quelque chose !!!
CHFAB
2/4