MOGADOR- All I Am Is Of My Own MaKing
http://www.myspace.com/mogador
Label:MOUSEMEN
Italie, Angleterre

Track List:
1- Unexpectedly, Friday  (03 :19)
2- Deep In Trouble Deep  (04 :50)
3- Panic !  (06 :18)
4- So Cold  (02 :13)
5- One Day  (05 :40)
6- Sweet Liberty  (06 :23)
7- Homely Smells Again  (06 :25)
8- A New Beginning  (04 :57)
9- All I Am Is Of My Own MaKing  (05 :44)
10- Hidden track  (04 :23)

Line-up :
Richard George Allen : Drums, assorted percussions, voice (protagonist)
Lucca Briccola : guitars, keyboards, flute, orchestration, backing vocals
Paolo Pigni : Bass, accoustic guitars, voice (narrator)

« Roi en son royaume »
Donc deuxième album de ce groupe italo-anglais, devenu maintenant un trio (la base est restée la même), et il semblerait très franchement que cette chronique va s’avèrer être en miroir total avec la précédente, déjà rédigée par votre serviteur (Mogador aurait-il lu mon papier ?!!!). Après un plutôt chouette point mort, on est passé ici à la première, et quelle première !...
Voilà brut de décoffrage l’intégralité des notes que j’ai prises dès la deuxième écoute :
Intro bruitée illustrant un homme se mettant joyeusement au travail (également sur le morceau final caché, mais il ne s’agit là que d’une longue prise sonore), basse façon Squire, voix claire (ensuite plurielle tout au long du disque), chant simple sans esbrouffe, nombreux chœurs (très bien), souvent yessiens(01, 04, 05), guitare parfois hacketienne, bien plus présente, plus de soli, plus de rythmiques (02, 03), accents métal (sans toutefois le gros mur de puissance), pâte Porcupine (rythmiques), mais aussi très belles guitares folk et 12 cordes (06, très réussi, 07 également, 08),  travail mélodique supérieur au CD précédent (compositions prises en charge par le clavier et le guitariste), alternances harmonieuses avec structures à tensions trépidantes (première moitié du disque), inspiration entre Genesis (symphonisme) et Caravan (pour l’évidence mélodique), batterie peu nuancée (manque de finesse, pas franchement jazz) mais proposant de nombreuses séquences et cassures,  flute (03, 07), saxo (09, excellent), claviers symphoniques (05, j’aime moins quand ça veut passer pour un vrai orchestre, mais il y a un superbe chant-piano) autant dans leur emploi que leurs sonorités, interventions mesurées, plutôt plaisantes.
Album plus lumineux, plus positif que le premier, plus évident, morceaux concis, plus mélodieux (un poil mainstream parfois…jamais content le CHFAB !!!), plus fluides, quelque chose des BEATLES dans tout ça (09)...!
Inspiration mais aussi production très british (plutôt dépouillée, et la stereo est un régal), sans trop d’effets surround, ni réverbes à go-go, guitares splendides, bien détachées…exemplaire. Si vous le pouvez, découvrez ce skeud au casque, un régal ! Au final, super album.
Bon, je pense que tout y est.
Bref, encore un disque bourré de charme, très attachant, même si pas constament renversant, rejoignant les très jolies surprises de cette formidable année 2010, déjà largement honorée par le vintage scandinave ou italien, le new proto jazz post rock (!!!) et autre néo métalo-porcupino-polonais (Je me comprends).
Un album qui va sans nul doute bien vieillir, comme le travail d’un bon artisan (Le titre l’illustre si bien).
Ça fait du bien.
Ceux qui ont déjà accroché sur leur CD d’avant vont se précipiter sur celui-là, les autres suivront  aussi.
4/4
CHFAB

REVENIR À LA LISTE