07 09 09




DARWIN'S RADIO - Template For A Generation
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ANGELETERRE


Band

Mark Westworth - Keyboards
Dec Burke - Vocals & Guitars
Tim Chirchman - Drums
Sean Spear - Bass


Tracks

01. The Illusion Is Freedom (19:18)
02. Breathe It In (11:28)
03. Age Of Broken Reason (13:36)


Des petits nouveaux de la belle Albion!!!!
La Radio De Darwin, c'est d'abord un roman d'anticipation, puisque c'est les premières et seules infos disponibles apparaissant sur le net...pour l'instant, personne ne semble s'intéresser à ce groupe. Est-ce que ça va durer? Il s'agit ici de leur deuxième effort tout de même (je ne sais pour l'instant  rien de leur premier CD » Eyes Of The World » paru en 2006, si ce n'est qu'on peut écouter gratuitement « Stronger » sur l'adresse suivante.: http://www.progarchives.com/artist.asp?id=2566 ).

Voici un combo assez bien ficelé, sans prétention, si ce n'est celle de prolonger les plaisirs d'un rock prog plutôt héroïque, aux forts accents des années quatre-vingt...
Les accrocs au rock FM, Toto (pour l'esprit et la voix du chanteur), Asia et autres consorts;
des mélodies simples (peut être un peu trop à mon gout), accrocheuses car identifiables immédiatement, un poil convenues tout de même, bon... et puis un son emphatique, aux accents spectaculaires, des claviers entremêlant synthétique et analogique, tricotant des mosaïques colorées et plutôt chatoyantes, autour d'une guitare d'inspiration hard (Eddy Van Hallen, sors de ce corps immédiatement!!!), le tout charpenté par une section rythmique indéboulonnable, carrée, massive, sans fioriture, bref....Ceux qui n'auront pas encore entrevu du néoprog pur jus repasseront pour leur examen en fin d'année...
Et pourtant.
On a affaire là à trois pièces fort conséquentes, de par leur durées, et leur construction.
Bon, bien sûr, rien de franchement renversant ni surprenant dans l'agencement des thèmes et expositions; les petits(!) savent y faire et maîtrisent indéniablement les recettes du genre (on pourrait le leur reprocher, et c'est tout de même mon cas), mais c'est dans les moments où la musique ce laisse aller que suinte tout le sel de ce disque. Parce que ça joue bien. Parce que ça prend le temps des envolées et ça nous emporte. Et enfin parce que ça improvise pas mal du tout dans cette histoire.
Alors du coup, bémol il y a en matière de néo, et ça, ça arrange bien mes pinceaux, suivi de mes esgourdes...!
Comme je le disais plus haut, la voix du chanteur, dont j'ai découvert sur le tard qu'il tenait aussi les guitares, est assez haut perchée, claironnante, mais sans les abominables trémolos du hard des 80s (James Labrie, dehors!!!), sans chichi et finales effarouchées dans le phrasé (James Labrie, dehors!!!), sans affectation outrancièrement narcissique (James Labrie...Céline Dion...même panier! !! non mais désolé je peux pas, ça sonne artificiel, et je sens à chaque fois qu'on essaye de me vendre quelque chose! Je ne supporte pas qu'on me force la main, comme au cinéma, lorsque la musique appuie ce que je vois déjà à l'écran). Donc en fait la voix de Deck Burke, une fois les premières mesures, ça passe.
Et puis je vous dis, en y revenant( faut bien revenir sur ce dont on doit causer, histoire de ne pas écrire n'importe quoi), y a quand même pas, mal de passages plutôt chouettes, et je me suis pris plusieurs fois à hocher la tête, comme lorsque je suis pris par une ambiance, un groove, un riff qui pulsent, alors, hein, c'est déjà pas mal?
Rien d'extraordinaire, mais de temps en temps...on peut y passer voir...
Je pense même qu'il y en aura parmi vous qui aimeront franchement.
À ceux là, je leur dis: après tout, ne boudez pas votre plaisir.
Et puis je passerai sans doute vous rendre visite de temps à autre...

                                                              CHFAB
3/4

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